Les psy-bus du Département des côtes d'armor (22)

Crédits : MARC LOYON / HANS LUCAS POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

La bonne pratique en quelques lignes

Dans ce département rural, où l’offre pédopsychiatrique est faible, des soignants prennent la route à la rencontre des jeunes en détresse, à l’écoute du spleen et des pensées suicidaires qui ont explosé depuis la crise sanitaire. L’objectif est de faire bénéficier à tous les jeunes du département qui le souhaitent un temps d’écoute. Un maximum de dix rendez-vous est fixé aux ados. Si cela ne suffit pas à apaiser leur mal-être, ils sont orientés vers un professionnel ou une structure partenaire.

Financé par l’ARS, ce dispositif est totalement gratuit. L’équipe de ce psy-bus est composée d’un infirmier, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’un éducateur. Une fois par semaine, l’équipe mobile se réunit dans un CMP pour faire un point avec la pédopsychiatre qui le supervise.

FICHE TECHNIQUE

Où ? Quand ?

Depuis 2020, dans les Côtes d’Armor (notamment Guingamp, Saint-Brieuc et Dinan)

Par qui ?

Côtes d’Armor (22)

Etapes-clés

L’équipe du psy-bus est contactée par un tiers en règle générale (école, médecin traitant, structure départementale) qui ont constaté qu’un jeune n’allait pas bien. Puis l’équipe contacte l’adolescent pour proposer un rendez-vous. Celui-ci peut avoir lieu à domicile, dans le psy-bus, ou ailleurs.

Enjeux

Pallier le manque d’offre pédopsychiatrie, aller vers les jeunes en situation de détresse psychologique, être un lieu d’écoute et potentiellement, d’orientation vers un suivi psychologique ou psychiatrique si besoin.

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