« Cet équipement est complémentaire de l’avion et l’hélicoptère lorsqu’il ne remplace pas ce dernier. Mieux, comme nous ne sommes pas sûrs de pouvoir toujours en bénéficier, nous avons là un outil crédible pour le remplacer. Et il est infiniment plus économique puisque une heure d’hélico coûte 3 000 euros. »
Gérard patimo, chef adjoint du Service départemental d'incendie et de secours (sdis 13)
Pourquoi Ithéa souhaite valoriser cette bonne pratique ?
La bonne pratique en quelques lignes
Grâce aux drones fabriqués par des entreprises françaises, les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône bénéficient d’un avantage technologique leur permettant d’avoir une vision panoramique sur l’incendie. Des capteurs identifient les points de départs de feu ainsi que la présence de personnes. Les deux drones ont été financés par le Département pour un montant de 240 000 euros. Deux sapeurs-pompiers du Service Départemental d’incendie et de Secours (SDIS) ont été formés en tant que formateurs au télé-pilotage des appareils. Il faut une semaine de stage et un brevet de pilote ULM, pour pouvoir conduire un drone.
Les résultats
Les drones sont aujourd’hui utilisés principalement pour les incendies mais ces usages sont amenés à se diversifier notamment en cas d’inondation pour identifier les zones de débordement, ou encore dans le champ de la pollution maritime pour visualiser son étendu et son développement.
Où ? Quand ?
Dans le département de Bouches-du-Rhône depuis 2014
Par qui ?
Le Service Départemental d’incendie et de Secours (SDIS) des Bouches-du-Rhône, utilisant des drônes de sociétés françaises (Novadem, Infotron..)
Comment ?
Les points de vigilance
Des drones indésirables de particuliers souhaitant capturer des photos au plus près des flammes peuvent parfois empêcher l’intervention.
Contact
Service Départemental d’incendie et de Secours (SDIS) des Bouches-du-Rhône
04 91 28 47 47
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